Par delà les jardins

La vue que j'avais à Avignon, lorsque j'y suis arrivée, en 2007. J'ai choisi cette photo car en premier plan on peut voir les jardins, il sont nombreux dans l'intra-muros, et plus particulièrement une ipomée en fleurs... en bas à droite.

Quand l'université a remplacé ses platanes

Décembre 2007, les platanes malades sont remplacés.

 Ici en juillet 2007, les derniers platanes sont morts :

En 1987, ce n'était pas encore l'université. Archives municipales.

Lorsque je suis arrivée à l'université, les platanes étaient encore comme sur la dernière photo. Depuis, on le sait, la maladie a encore progressé.

Jardin secret avec vue

Depuis le jardin du couvent des Franciscains, rue de la Porte Evêque, lieu où se passe l'atelier de calligraphie du samedi. Une vue sur les maisons qui donnent sur ce jardin, vrai havre de paix.  Beau ciel d'hiver.

Sculpture de Raphaël Mognetti - retour sur...

Une autre manière de voir la sculpture exposée dans le square Agricol Perdiguier
ou encore :

Je l'ai déjà présentée ici :
http://avignon-etats-lieux.blogspot.fr/2012/11/sculpture-de-raphael-mognetti.html

Coin de rue 4 et murs végétaux - suite

Rue du Rempart Saint Lazare - deux maisons d'hôtes se font face.

Fête de la Tour Saint Jean 2014 ... et des habitants du quartier

La place a pris une nouvelle fois des allures de jardin, et pour la journée le tricot éphémère a fait son retour aussi.

 

NB : sur la première photo tout le monde est autour du carré de salades alors que le lapin choisissait la lauréate du concours  :

 

Ici, ce n'est pas forcément la salade gagnante, le lapin a eu beaucoup de mal à choisir.Cette année le soleil a été au rendez-vous de la fête.

Le mur végétal des Halles

Le mur végétal a été installé en 2005 par Patrick Blanc.

En 2009, avant l'hiver 2010 qui a fait de gros dégâts dans la région et avant les travaux sur la place, travaux qui ont supprimé le parvis devant les Halles.

 A la place, une voie pour les bus, interdite aux autres véhicules.

Place Saint Lazare avant/après

Les jeux de boules avec le café en 2010. Le café a été rasé en 2011.

 

Un petit square a été aménagé à la place avec au centre la statue qui était dans le jardin des Carmes.
2014, les jeux de boules sont revenus.

Coin de rue 3

Rue Paul Sain une entrée à la  belle prestance, avec un débordement de jardin

Travaux et fouilles dans les Vergers d'Urbain V

Tranchées et tas de terre, tel est l'aspect des Vergers d'Urbain V au pied du Palais des Papes. Ils devraient retrouver l'aspect des jardins de l'époque pontificale, en relation avec les jardins dont ils sont aujourd'hui séparés.  L'occasion pour les archéologues de fouilles,

à la recherche de substructions, mais aussi, parait-il de vestiges de l'ancien jardin...

Coin de rue

La rue Armand de Pontmartin se termine avant de rejoindre la rue Sainte Catherine. On aperçoit derrière les arbres  la tour du théâtre du Chêne Noir logé dans une ancienne chapelle.

Un endroit où je passe souvent, l'un des plus pittoresques d'Avignon et l'une des plus belles portes de la ville.
PS : si vous avez des indications sur cette porte voir les commentaires.

La chapelle du Miracle

Le samedi 7 décembre 2013, l'association  Bec et Griffes organisait la visite de la chapelle du Miracle, fermée au public en dehors des expositions et autres évènements qui s'y tiennent de temps en temps.

La voûte.

La chapelle a été érigée au XIVe siècle, sous le pontificat de Jean XXII, à la suite du "Miracle": un jeune homme est sauvé du bucher pour avoir prié la Vierge de l'oratoire qui se dressait sur le lieu des exécutions.

Illustration du "miracle" : la Vierge apparait au sodomite.

Miniature illustrant un poème de Jocobus Gaetanus de Stefaneschi  -

 de la main de Simone Martini (?) B.N.

La chapelle est située sur l'ancien lit du Rhône, à l'époque romaine, et le sol d'origine était sans doute 2 mètres plus bas, comme en atteste le sommet d'une porte au ras du sol :

La construction est  soignée, et l'alternance des pierres de Barbentane - grise - et de Fontvieille plus claire, apporte du rythme :

Il reste par endroits des traces de polychromie :

La plupart des culots décorés ont été volés,  on peut remarquer en premier plan l'une des bases décorées qui demeurent. 
Toutes les clés de voûtes étaient ornées de blasons, dont celui de Jean XXII. L'un des mieux conservés :

L'état actuel de la chapelle est du à son devenir après la Révolution, reconvertie en bâtiment civil elle fut utilisée par plusieurs artisans et avant sa rénovation elle était occupée par une fabrique de ponts,

On peut voir le matériel entreposé sur cette photo de Michel Bourgue.

Mais des transformations ont aussi été apportées lorsqu'elle devint couvent, des Repenties, au XIVe puis, des Minimes, au XVIIe. Certaines chapelles latérales, au départ peu profondes, ont été remaniées,

L'ouverture en arc brisé s'ouvre dans une autre plus large en plein cintre.
Sur le mur du fond on peut voir les traces laissées par les utilisateurs successifs.

La chapelle fut un lieu de sépulture recherché, la plus célèbre a été transférée au Musée Calvet. C'était aussi un lieu où l'on venait se recueillir, ainsi Richelieu lorsqu'il résidait à Avignon, y venait souvent.

A côté de la chapelle s'élevaient des bâtiments conventuels imposants. Il en reste des témoignages dans les environs, 

arcatures du cloître dans un jardin voisin

 Toutes les informations nous ont été généreusement fournies par notre guide, Frédéric Challiol. J'en ai retranscrit un petit nombre dans cet article, qui se veut, l'optique de mon blog oblige, plus un état des lieux de la chapelle telle que nous pouvons la voir aujourd'hui.

Ateliers d'artistes entre murs et jardins

Chez Claire Beillard, vue sur immeuble classique, sinon classé,

Chez Marc Simelière l'atelier donne sur jardin,

 

tout comme chez Amélie Joos,

 et chez Philippe Balayn,

depuis les hauts de Villeneuve,

l'atelier de  Michel Steiner a vue sur la plaine et la cité des Papes,

l'atelier studio de  Géraldine Chapelle n'a pas de vue mais s'offre par contre un beau cadre.

Quelques uns des ateliers qui ouvraient leurs portes les 23 et 24 novembre dernier. Tous sont différents, à l'image des artistes qui les façonnent à leur image. Ce sont des lieux uniques, de ceux que l'on peut découvrir dans la ville, pour peu que l'on en passe la porte.

La suite des photos de ces deux jours sur l'autre blog, "Échappées de Lumière", ICI

et en vidéo sur google + ICI

Le buste d'Esprit Requien dans le square Agricol Perdiguier

Ce buste est situé à l'entrée du jardin, rue de la République.
Ce square était autrefois le jardin botanique et dans les arches de l'ancien cloître de Saint-Martial se trouvaient les serres :

Carte postale - collection de Michel Bourgue

A droite le groupe des lutteurs, une sculpture de Félix Charpentier

Et aujourd'hui :

PS, je n'ai trouvé aucune indication sur l'auteur de ce buste.

Le Palais côté jardins

Ambiance bucolique pour le Palais, c'est rare, merci à Alterarosa qui s'est poursuivi cette année dans les jardins des Papes,  et  sur entrée libre. Les promeneurs n'ont pas boudé leur plaisir et se sont attardés sur les pelouses, parmi les fleurs.

L'occasion d'admirer cette belle porte baroque qui aujourd'hui ne donne sur rien, et sert de décor en animant la forteresse.

La porte de l'ancienne orangerie

Rue Banasterie, au fond d'une petite impasse, on peut admirer cette très belle porte. Elle donne aujourd'hui sur un jardin, mais il s'agit de l'ancienne orangerie de l'hôtel de Galéans des Issarts (Joseph Girard, évocation du Vieil Avignon, il ne cite pas la porte certes, mais situe l'orangerie)

Jardin impasse Jean-Pierre Gras

-->La demeure du XIXème abrite "les jardins des Cultures d'Europe", association culturelle qui accueille et organise des conférences, expositions, concerts, et propose des Stages de langue et culture françaises pour étrangers.Dans Avignon intra-muros, beaucoup de demeures  cachent des jardins. Ils ne sont pas toujours aussi grands que celui-ci, mais ce n'est pas seulement la taille qui fait leur charme.
PS. Les commentaires font ressortir une inquiétude face à l'avenir de ce beau lieu...

"Usine à gaz"

Cette dénomination, péjorative, d'usine à gaz peut sembler exagérée pour désigner ce complexe administratif abritant les services préfectoraux. Voici la définition que Wikipédia donne de cette expression : « usine à gaz » est un terme péjoratif, désignant quelque chose de très grand, de très compliqué, voire de très coûteux et dont on a beaucoup parlé, mais ne servant pas ou ne produisant pas grand chose en réalité." Hormis la dernière partie, il suffit de vouloir pénétrer dans les locaux, à chercher à en faire le tour ou à se promener dans ce qui se veut un jardin, pour comprendre la complexité de la chose. Essayez pour voir.