Un exemple, la rue du roi René, sur des bâtiments classés, et sans doute la plus belle façade d'Avignon, la plus taguée aussi, celle de l'hôtel de Crillon :
Le parti-pris de ne pas effacer les tags, ici une photo plus ancienne , n'est pas forcément payante, car les tagueurs sur-impressionnent et surtout vont en face et s'en prennent, avec acharnement, aux peintures murales qui font référence au festival :
L'acteur concerné n'est pas en cause, toutes les peintures accessibles ont subi le même sort. On peut exprimer son désaccord avec le festival d'autre manière !
Des preuves de ce mépris total des autres, les rues d'Avignon en sont pleines, il suffit qu'une façade viennent d'être repeinte pour subir l'assaut de ceux qui frappent la nuit, en toute lâcheté. Une campagne de nettoyage systématique est en cours, mais il faudrait faire plus, attraper les auteurs et les obliger à nettoyer eux-mêmes !
9 commentaires:
et j'avoue (élitiste ?) que moi qui trouve des vertus aux tags, beaucoup comme ceux de la fausse chapelle de la rue Carreterie ou ceux là (Crillon et Richard III) me font mal, me mettent en rage
Il faudrait faire des catégories, c'est certain, surtout pour ceux qui sont en fait des papiers collés.
Une manière pour ces tagueurs de dire leur rejet d'une culture qu'il voit comme dominante et dans laquelle ils ne se reconnaissent pas.
Quel désoeuvrement.
Je partage entièrement votre coup de gueule ainsi que votre idée de faire remettre en état
ces façades par les vandales.
Souhaitons que la campagne de nettoyage améliore votre environnement visuel mais vous êtes notre vigie pour cette ville si belle et dans laquelle je ne me lasse pas de déambuler.
Alors tenez-nous informés!
Bonne journée.
Au prochain tremblement de terre, les tags nous paraîtront dérisoires !
On en gardera des morceaux, comme pour le mur de Berlin.
Si je comprends bien il va falloir créer des tours touristiques en ville pour les tags et parler, accesoirement, des supports.
Pour certains il peut s'agir de rejet d'une culture, au début du phénomène, aux Etats-Unis, mais aujourd'hui. Je crois plus à un phénomène de mode, quelque chose de plus superficiel.
Je n'attendrai pas le prochain tremblement de terre, je serai sans doute partie avant, et de toutes manières je n'en ramasserai pas les morceaux.
Pour ce qui est des circuits cela peut être une idée, au moins pour savoir quels sont les endroits tagués et ceux qui ne le sont jamais, il y en a...
Buongiorno Fardoise, I can not understand where it can reach the human stupidity, I ask myself what sense is ruining the art with a gesture that no avail, but I can not answer!!!
Je n'ai pas la réponse non plus.
Oui c'est l'horreur ce coin-là.
Pour les tags sur les peintures murales, je ne suis même pas sûre qu'il s'agisse d'un désaccord avec le festival. Je ne pense pas que la conscience politique des tagueurs aille jusque là. C'est plutot une façon d'aller encore plus loin dans l'interdit. Le frisson est encore plus grand sans doute. On en pleure.
En effet, pas d'autre solution que d'attraper les auteurs et leur faire nettoyer eux-mêmes, avec une pancarte autour du cou pour les exposer à l'ire des passants.
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