Une autre statue qui a disparu depuis 1985, date de la publication de l'ouvrage d'Alain Benoit.
PS : les commentaires contiennent d'intéressantes informations sur le lieu qui abrite cette niche.
PS : les commentaires contiennent d'intéressantes informations sur le lieu qui abrite cette niche.
28 commentaires:
la grille n'a pas suffi à empêcher son évasion
À quelle adresse se trouve cette niche ?
Argh ! Je viens de voir que le nom du fichier contenait l'adresse !
En fait elle est située tout à côté du Grenier à Sel. Et oui, Brigetoun, elles n'aiment pas être en cage.
Ets-ce la fameuse "Vierge de la Croix verte" en rapport avec la taverne dont j'ai parlé chez vous ou plutout chez MB (le chien qui va seul à Tavel) ? Si je ne me trompe pas cette taverne était à l'est du Grenier, là où il y a une cour et où se trouvait il y a quelques années une entreprise de peinture. Dans ce cas elle aurait pu se trouver face à la première porte de la Ligne celle-ci ayant été déplacée pour occuper son lieu actuel ???? Mais est-ce bien là qu'est cette vierge ????
Lou Ravi, il semble bien que ce soit elle, je ne puis rien affirmer, mais la localisation semble la bonne, la porte de la Ligne, le Grenier à Sel et le lieu qui a pu abriter une auberge. Puis-je lui donner ce nom ? J'aime bien savoir et vos renseignements sont précieux.
La localisation est bonne.
Mais pourquoi "de la Croix Verte" ?
Était-ce le nom du lieu ?
Est-ce une attricution à cette vierge ?
Il faut demander au Ravi, c'est lui qui a donné ce nom.
Lou Ravi est dans l'ennui: ses notes, prises il ya longtemps, sont peu lisibles...C'est pourquoi j'ai mis des points d'interrogation. En effet pourquoi une Croix Verte ?
Mais c'est tout ce que j'arrive à déchiffrer de ces notes, avec la présence d'un transporteur puis d'une entreprise de peinture. La porte est bien située dans le bouquin de Clap et Huet sur les remparts. A suivre...
C'est vrai, je n'arrive pas à laisser de commentaires sur votre site.
L'information que je voulais vous donner est celle ci-dessous.
La niche située au n° 4 de la rue du Rempart-Saint-Lazare était habitée autrefois par une madone aux bras ouverts et voilée de la tête aux pieds (La photo d'Alain Benoît). Elle se trouvait au-dessus de l’entrée de l’auberge de la Croix (à aucun moment, il n'est mentionné la couleur de la croix) dont le propriétaire s’appelait Jean-Louis Gay. Cette auberge était très fréquentée puisqu’elle était exactement située entre le grenier à sel d’Avignon au numéro 2 et le grenier à sel du Dauphiné au numéro 6. Les clients, qui trouvaient que la statuette de la madone était inhabituelle à l’entrée d’un tel endroit, eurent vite fait de donner au patron de cette auberge le surnom de « Gay la vierge ».
Webiane par mail, ne pouvant déposer de commentaire ici, mais pourquoi donc, dites moi google !
Bien intéressant. Je vois déjà revivre l'endroit !
J'ai du mal aussi à déposer des commentaires sur certains blogs de blogspot : il me faut faire un cinéma de clics avant de pouvoir saisir dans la case ou bien faire un collage... C'est le cas ici et aussi chez Mathilde.
Comme Webiane. J'ai moi-même des problèmes pour poster des commentaires chez Mathilde en passant par le blog google... Les mystères de l'internet et des paramétrages.
Heureusement que Webiane m'a écrit sur Encrer le Monde, car son commentaire est bigrement intéressant.
Je n'ai pas trouvé le soi-disant commentaire intéressant de Webiane sur "Encrer le monde". Comment fait-on ?
Oui, c'est bien cela, Gay-la-vierge. Je l'avais noté ainsi que la couleur de la croix. Je suis donc sûr de cette couleur. Pourquoi verte ? Je ne sais. Il y avait un jardin ou un pré ? La Croix Verte du même quartier (avant le pigeonnier) est peinte en vert. Même origine ?
Il y eût un Gay qui serait mort écrasé, l'évènement était passé à la postérité. Et on chantait "Gay - Gay, écrasons-nous, mettons nous en marmelade.."(?). Cela je l'ai lu. Mais où ????
Il y avait peut-être un pré, un jardin mais ce ne me paraît pas suffisant. Rien dans les divers ouvrages de Pastoureau notre spécialiste des couleurs sur les croix vertes. Celle de la route de Lyon date (avec cette couleur) d'au moins 1596 (Bailly). Dans un ouvrage sur la batellerie je lis que les instruments de la passion du Christ étaient peints en vert. Croix vertes, donc. Or on est ici dans le quartier des mariniers et des portefaix, connus pour la symbolique de leurs croix.
Mais tout ceci ne me dit pas si cette croix était vraiment dite "croix verte" ...
Webiane m'a avertie sur l'autre blog et a envoyé par mail le commentaire que j'ai publié ici.
Lou Ravi, merci de chercher et c'est intéressant cette histoire de symbolique du vert. Vertes sont les bougies que l'on brûle en ex voto à St Victor de Marseille.
Pour rester à Marseille: vous aviez vu qu'Achard nous dit que la rue se nommait autrefois rue Notre-Dame de la Major...
Oui, mais encore ?
Je ne sais pas ce que vous en dites, mais il serait temps de rassembler tout ce petit monde en espérant que vous pourrez trouver une date commune pour faire à vous tous une mini conférence et même si ça continue faire une conférence tout court, puis après ça fera le tour du monde, vous voyagerez...bon je délire, mais je suis sure... pas tant que ça !
Mais qu'est-ce qu'on se sent bête face à vous tous, non pas face justement, à travers le monde virtuel, on suit tout le bazar, ça fuse dans tous les sens, mais je ne peux pas intervenir juste pour dire un truc du genre "waouh, quelle culture sur Avignon !"
Bon sur ce, je vais peut être aller faire une sieste, on est en Provence après tout, et après tout ce que je viens de lire il ne me reste plus que ça à faire !
Pas étonnant que les Gay d'Avignon aient été affublés de surnom, vu les nombreuses références dans les archives, il y avait plusieurs familles (dont une qui remonte au Moyen-Âge) alors il fallait bien les différencier !
Le Gay Pierre du café de la Gare a dû essuyer pas mal de quolibets quand il était écolier !
Au départ, une niche vide, et sans doute l'une de celles que l'on remarque le moins. Pour en arriver à l'histoire d'un lieu et surtout de familles au même nom, nombreux au point d'être affublés de surnoms.
Merci à vous tous doctes Avignonnais. Vous connaissez bien votre histoire et c'est très réconfortant. Alors, je dis comme Mathilde, quand allez nous me reprendre la plume (ou plutôt le clavier) des mains et écrire votre histoire.
Je ne peux moi, que montrer des lieux, ceux que je vois, et qui pour moi, sont vides de ces histoires.
Lire "GAY PIERRE" au café de la gare est bien rigolo, mais ne devrait-on pas plutôt lire "GAY PROPRIÉTAIRE" ?
Oui, j'aime bien aussi cette saga. Le gay propriétaire... pourquoi pas en effet.
Pour la carte postale du Café de la Gare, la notice d'archives correspondante précise :
Vue animée, montrant l'entrée de la ville, avec les deux pavillons : "l'Express bar St Blancat" à gauche, et "le Café bar Gay Pierre" à droite.
ici un autre commerce estampillé GAY
Avignon était donc déjà gay à cette époque. En avance sur son temps...
C'est peut-être ce Gay-ci, près des trams, qui s'est fait écraser et non celui de l'auberge à la vierge verte (ou alors c'était le même qui avait les deux établissements).
La Major: j'ai fait un rapprochement, sans en tirer de conclusion. L'on brûlait des cierges verts à St Victor, non loin de la Major qui a aussi donné son nom à la rue où se trouve la fameuse vierge à la croix verte.
Oui, Mathilde, écris-nous ton histoire ! (on se cotisera pour les nombreuses reliures...)
Je commence à m'y perdre dans ces gay, étaient-ils si nombreux ?
j'avais sauté l'épisode de la vierge de la croix verte à la Major.
Oui Mathilde si tu veux te dévouer...
J'ai commenté à nouveau ta publication de la vierge au serpent rue petite Saunerie car j'ai trouvé un truc qui m'a semblé intéressant en relisant un bouquin.
Dommage, je ne vois rien, google a t-il mangé le commentaire ?
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