16 novembre 2011

La vie du mur



Les photographies ajoutées par Nicole Fack se sont effacées mais laissent à côté des niches leurs traces blanches qui rythment le mur. Le mur continue à vivre, n'en déplaise à certains(nes) qui voudraient le voir vidé de ses objets déposés par des mains anonymes. 
La prison s'est vidée, elle, en 2003, mais le mur a continué à vivre son existence indépendante, il maintient en ces lieux la présence humaine.



Sur le mur de la prison, les photographies d'Ange Esposito, prises à l'intérieur de l'ancien lieu de détention, se délitent elles aussi.

Pour suivre les échos sur l'exposition "16 ans de la vie du mur des offrandes..." à l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse, lire l'article sur le blog de Michel Benoit :

12 commentaires:

Brigetoun a dit…

belles tes photos de manque !

Fardoise a dit…

J'ai toujours aimé photographier la trace de l'usure, et ce que le temps fait de ce qui nous entoure.

jeandler a dit…

Images de l'abscence
passée présente et future
mêlées

Fardoise a dit…

C'est étrange car je voyais mes images comme des témoins de ce qu'il reste, non comme ce qui manque.

Tilia a dit…

Mémoires de papier contre mémoire des pierres, les unes passent, l'autre demeure.

Fardoise a dit…

Il en reste le souvenir dans nos mémoires et sur nos blogs désormais.

Pensées au fil de l'eau a dit…

En mémoire du passé
les murs en parlent

Fardoise a dit…

Lorsque les hommes se taisent, les murs prennent le relai.

Nathalie a dit…

Excellent billet.
J'aime beaucoup tes deux images et ce que tu dis du mur.

Fardoise a dit…

Merci Nathalie.

lireaujardin a dit…

J'aime particulièrement la deuxième photo : émouvante.

Fardoise a dit…

Je trouve très émouvantes, en effet, ces photos qui se délitent comme la prison.