Les photographies ajoutées par Nicole Fack se sont effacées mais laissent à côté des niches leurs traces blanches qui rythment le mur. Le mur continue à vivre, n'en déplaise à certains(nes) qui voudraient le voir vidé de ses objets déposés par des mains anonymes.
La prison s'est vidée, elle, en 2003, mais le mur a continué à vivre son existence indépendante, il maintient en ces lieux la présence humaine.Sur le mur de la prison, les photographies d'Ange Esposito, prises à l'intérieur de l'ancien lieu de détention, se délitent elles aussi.
Pour suivre les échos sur l'exposition "16 ans de la vie du mur des offrandes..." à l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse, lire l'article sur le blog de Michel Benoit :
12 commentaires:
belles tes photos de manque !
J'ai toujours aimé photographier la trace de l'usure, et ce que le temps fait de ce qui nous entoure.
Images de l'abscence
passée présente et future
mêlées
C'est étrange car je voyais mes images comme des témoins de ce qu'il reste, non comme ce qui manque.
Mémoires de papier contre mémoire des pierres, les unes passent, l'autre demeure.
Il en reste le souvenir dans nos mémoires et sur nos blogs désormais.
En mémoire du passé
les murs en parlent
Lorsque les hommes se taisent, les murs prennent le relai.
Excellent billet.
J'aime beaucoup tes deux images et ce que tu dis du mur.
Merci Nathalie.
J'aime particulièrement la deuxième photo : émouvante.
Je trouve très émouvantes, en effet, ces photos qui se délitent comme la prison.
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