24 mars 2009

Les Disparues ; Niche de la rue Gal Grenier

 Une trentaine de niches sculptées ont été photographiées et enregistrées en 1947 sur le site du Ministère de la Culture, pour les monuments historiques. Cela n'a pas empêché la disparition de certaines statues, voire de plusieurs niches ( trois dans le quartier de la Balance, sans doute lors des travaux de rénovation).



La niche de la rue Gal Grenier, aujourd'hui à peine visible dans l'angle d'une très belle maison, abritait une sculpture d'une grande finesse.
La base de données du Ministère :http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr

Article rectifié suite aux réactions vives provoquées par le titre, recopié bêtement sur le site ministériel, qui renommait la rue "rue du Général Grenier". Cette rue est bien celle du coq, gau en provençal, d'une ancienne auberge. Ce site des monuments historiques a le mérite d'exister, il contient d'autres erreurs, mais ce n'est pas là l'essentiel. Je signale à mes joyeux détracteurs que l'on fait des erreurs de langages partout, que tout le monde ici ne parle pas le provençal, ne l'écrit encore moins ; enfin que l'on peut signaler une erreur en restant courtois et que Parisien et fonctionnaires ne sont pas des insultes. Je précise que je ne suis pas Avignonnaise de "souche" et que je remonte dans l'histoire de cette ville qui m'a accueillie à travers plusieurs ouvrages , dont "Passejada à còntra-Istòria en Avinhon". Je tente de m'initier à la langue provençale que je n'ai pas pratiquée, même si je l'entendais durant mon enfance... Je ferai encore des fautes, j'espère ne pas trop choquer les tenants de l'orthodoxie.

11 commentaires:

Brigetoun a dit…

d'une dicrétion extrème - merci pour l'adresse

Anonyme a dit…

ce n'est pas le Général Grnier mais Gal grenier! Gal étant le nom provebcal du coq !!!!
Vous causez comme une parisienne....

Anonyme a dit…

Bonjour, de blog en blog je tombe ici. Jolies photos aussi. Mais, comme le dit T84 où avez-vous vu écrit Général ? C'est bien Gal grenier qui est sur la plaque, près des Corps Saints si je ne me trompe. Et Gal, vous le savez sûrement, c'est comme gau ou gaou, le coq ! N'avez-vous jmais été en boîte à La Galine à St Rémy et n'avez-vous jamais joué à gau-galin ?

Anonyme a dit…

Mais je me rends compte que c'est le site du Ministère qui a d'abord commis la faute. Vous auriez pu rectifier avec le dico que vous avez mis en ligne, la rue y figure. Excellente initiative que vous avez prise en tous cas. Pôvres fonctionnaires de la culture, aussi bêtes que les touristes qui confondent pistou et basilic et qui se pâment à voir des lavandes au bord du Rhône (pont St Bénézet) ! Encore bravo pour votre blog.

Fardoise a dit…

Bon, que dire sur le ton de ces commentaires ? J'ai cité le Ministère et voilà... J'ai oublié l'origine du nom de cette rue, je constate que les personnes qui m'ont si copieusement insultée n'ont pas précisé cette origine non plus. En effet cette rue doit son nom à une ancienne auberge... du coq. voilà l'erreur réparée. il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais.

Anonyme a dit…

Bon amendement...sourire...C'est tout à votre honneur de vous intéresser à notre culture, à notre langue, de moins en moins parlée il est vrai. Mais l'agacement de Testard se comprend quant on voit le mépris et l'ignorance dans lesquels beaucoup tiennent la Provence autre que celle de Peter Mayle ou des magazines people. Nous seront bientôt des sortes d'indiens habitant une région devenant un bronze-cul aculturé ou plutôt déculturé de ce qui fit sa richesse. Alors on se repli sur soi, on ne partage qu'avec ceux qui sont suffisamment humbles et discrets, ceux qui n'arrivent pas avec leurs escarpins cirés et brillants de suffisance, leur littérature à deux balles et leur idées toutes faites sur le Midi. L'autre jour j'écoutais sur France-Cul un escrivaillon retiré du côté de Mouriès (où il n'a jamais dû aller voir, à l'automne le trophée des Olives Vertes) s'extasier sur la Provence puis dire que Céline était un de ses auteurs préférés. Celui-là même qui a traité les gens du Sud de peuple de dégénérés...J'ai vu aussi votre autre (joli) blog. Encore bravo. Juste un truc: "En" Avignon est aujourd'hui affecté mais correspondait bien à une réalité: on quittait le Royaume pour entrer En Avignon, dans l'Etat pontifical. En plus cela est euphonique. Mais il est vrai tout cela n'est pas vraiment tranché...On dit aussi "anen a-Zais" pour éviter le disgracieux a Ais pour dire que nous allons à Aix.
Ben amistousamen, a ben lèu !

Anonyme a dit…

L'auberge du Coq se trouvait rue du Coq, rue perpendiculaire à la rue du Gal grenier... et qui rejoint la rue Lagnes (avé un S à Lagnes). Cette auberge se situait à l'emplacement de l'actuel immeuble Bouissou (3, rue Lagnes)

Fardoise a dit…

Tout à fait d'accord avec Lou Ravi, mais je précise que j'ai tout de même des racines par ici, même si ce n'est pas Avignon précisément c'est tout de même le Vaucluse (Orange, l'enclave). Pour ce qui est d'"en" Avignon, je l'utilise lorsque je parle de l'époque où Avignon était effectivement un état à part entière.
Merci à Galgrenier (?) pour les précisions sur la localisation précise de cette ancienne auberge, j'engrange les informations pour compléter mon enquête sur le nom des rues - à contre histoire officielle.
PS quand et où ai-je écrit rue Lagnes sans s ?

Nathalie H.D. a dit…

L'ex Parisienne que je suis (on ne choisit pas le lieu de sa naissance) a beaucoup apprécié d'apprendre qu'il s'agissait bien de Gal Grenier et non d'un général, erreur que j'étais prête à faire moi aussi. Bravo fardoise pour ta réaction saine, je suis heureuse que Lou Ravi se soit radouci car enfin rabrouer ceux qui ne demandent qu'à apprendre ne fait pas avancer la cause, il me semble.

Merci pour tes billets précis, bien informés et fourmillants de détails passionnants.

Nathalie H.D. a dit…

PS - je serais tentée de penser que gal grenier, c'est notre ami Michel, familier des noms d'emprunt adaptés aux circonstances :-)))

Fardoise a dit…

Merci Nathalie. Galgrenier ne s'est pas découvert, mais il est bien informé sur le passé avignonnais. Je suis en fait heureuse de ces réactions qui me permettent d'enrichir mes connaissances, toujours désireuse d'apprendre et de découvrir, quelques rebuffades ne me décourageront pas.