A la lanterne - 2

Rue Banasterie :

Une des niches ayant conservé son porte lumière. Je doute que la lanterne soit d'époque,

quoique ?

Mais elle ne dépare pas.

L'une des sculptures que je préfère, toute en grâce et en légèreté.

Projet d'hôtel "Renaissance" de la chaine Mariott

Le permis de construire a été déposé au mois de mai dernier, et approuvé, les travaux pour transformer l'ancienne prison Sainte Anne en hôtel de luxe devraient débuter avant la fin de l'année 2011. Deux ans de travaux sont prévus pour parvenir à faire de l'univers carcéral un lieu d'accueil pour personnes fortunées venues du Monde entier, c'est en tous les cas l'objectif visé.

Voici une vision de ce que le futur pourrait être, comparé à l'existant :

Ce qui me choque le plus dans ce projet est la façade post-moderne, sans style bien défini en perspective avec celle, baroque, de la chapelle des Pénitents Noirs, la flèche rouge marque l'endroit où se situera cette façade.
Le mur d'enceinte sera démoli, personne, je pense, ne le regrettera, ainsi que les ailes du bâtiment situé juste derrière pour permettre la création d'un espace supplémentaire, comme le montre le plan du projet :

Jardin et piscine prendront place dans l'ancienne cour de promenade,

 Sur cette vue depuis le jardin des Dom les bâtiments qui seront détruits sont marqués d'une croix, et au fond, la cour.

Il est à noter que "Renaissance" désigne, non pas le nom spécifique de ce futur hôtel, mais une gamme d'hôtels de luxe de la chaine Mariott. Il se crée d'autres hôtels de ce type à Aix en Provence, ou encore à Paris la Défense.  Le haut de gamme, les "JW Mariott" sont réservés à des lieux plus prestigieux qu'Avignon, Cannes en l’occurrence. Des formules qui, dans tous les cas, proposent tout sur place, on peut se demander, dans cette optique, qu'elles seront les retombées réelles pour la ville.

En ce qui concerne le quartier limitrophe, nous savons déjà que le projet signifie la disparition de places de stationnement, déjà fort rares. Les habitants devront oublier le parking promis lors de la vente de la prison, promis, promis, c'est à voir, il semble qu'à présent cela soit contesté. Les travaux de réhabilitation du quartier semblent, par contre, toujours d'actualité. On ne voit pas comment un hôtel de luxe, quatre ou cinq étoiles pourrait s'installer dans les conditions actuelles de vétusté des chaussées et autres.

Ce que l'on ne devrait plus voir :

Le mur des offrandes devrait être déplacé à côte de la future entrée des véhicules, côté remparts..

NB, les photos du projet sont prise sur le Net, publiées par la presse et d'autres médias. Les autres clichés sont la propriété de ce blog, ils reflètent mon avis, lui seul.

La mémoire de ce que fut la prison a été conservée par les Archives  départementales, 

http://archives.vaucluse.fr/1432-les-archives-de-la-prison-sainte-anne-d-avignon.htm

ainsi que par un site consacré au patrimoine carcéral ;

http://patrimoinecarceral.blogspot.com/2010/10/avignon-prison-sainte-anne-demeure-de.html

Traces d'arcades

Sur cette façade se dessinent encore les traces de deux arcatures, là où existait le couvent des Augustins.

Les deux fenêtres de la pharmacie à gauche en font les gros yeux. Toutes les bâtisses voisines conservent ainsi des restes de ce monastère médiéval.

Entre les deux fenêtres de la pharmacie une ouverture murée conserve un arc trilobé.

A la lanterne

Place Carnot, une lanterne qui sait capter la lumière. Rien à voir avec celles qui remplacent peu à peu les ferronneries, bien souvent en plastique et informes, n'ayons pas peur des mots.

Sur les toits 2

Face à la porte Saint Dominique la grâce s'allie à la lourdeur d'ajouts contemporains sur ce toit d'immeuble.

Noircie

Rue Aubanel, l'une des niches sculptées les plus sales, la plus sale (?). Comme l'ensemble de la rue...

Vertige !

Vue plongeante depuis l'escalier qui permet l'accès au Jardin des Doms, sur le quai de la Ligne. J'ai tenté de vaincre mon vertige pour prendre la photo, afin de montrer la hauteur du rocher qui constitue une vraie barrière naturelle, et a abrité les premières populations d'Avignon.

On peut voir à gauche les ateliers municipaux installés dans d'anciennes maisons, les seules qui restent le long du rempart ; plus loin le parking le long du rempart, l'un des derniers aussi. En haut, il reste des barbelés, car ce mur est celui construit pour isoler l'ancienne prison du rocher. Ceux et celles qui habitent le quartier depuis longtemps entendaient les familles tenter de converser avec les prisonniers.
Un secteur qui va bientôt évoluer car la transformation de l'ancienne prison est programmée, je reviendrai plus en détails sur le projet. La suppression de ce mur hérissé de barbelés fait partie des demandes exprimées, pour qu'enfin depuis l'esplanade du jardin, il soit possible  de  mieux voir la ville.

NB : sur d'anciennes représentations on peut voir que les remparts se continuaient sur le rocher.
Mon vertige, loin de se s'améliorer empire chaque jour un peu plus et je n'ai plus besoin d'être au bord pour l'éprouver. Si  vous connaissez un truc pour lutter contre ça, je suis preneuse. 

Den kopf des Jochanaan

Je pense à ces paroles de la "Salome" de Richard Strauss lorsque je passe devant la chapelle des Pénitents Noirs, et Salomé la réclame huit fois de suite la tête du Baptiste avant de danser pour Hérode.

Le sculpteur a entouré la dépouille d'anges qui sortent des nuages, et si certains semblent bienveillants, 

je les trouve tout de même un peu monstrueux, la taille (?).

 Et de profil,

une photo prise un autre jour avec, en prime, les pigeons.

La République triomphante

 Lorsque les nuages se jouent du symbole de la République dans sa représentation guerrière.

Il s'agit ici de celle qui culmine sur le monument du Centenaire (*) du rattachement à la France, inauguré en 1891 par Sadi Carnot, monument situé jusqu'en 1974 sur la place de l'Horloge et déplacé sur les Allées de L'Oulle, où il ne risque de faire de l'ombre qu'à la seule grande roue installée, un peu plus loin, pour l'été.

Photographies prises le 10 juin dernier, à l'occasion d'une balade découverte - ou redécouverte - des remparts d'Avignon, organisée par Olivier Huet, co-auteur de l'ouvrage :

Les remparts d'Avignon
Sylvestre Clap & Olivier Huet
collection "L'œil de l'arpenteur"
Éditions Bénézet-novembre 2005

Olivier Huet est plasticien  : http://perso.numericable.fr/olivierhuet/remparts.html
et co-animateur du musée Fujak, http://perso.numericable.fr/museefujak/accueil.html

 

(*) Les sculptures de ce groupe sont l’œuvre de Félix Charpentier, auteur aussi de la demoiselle aux hirondelles, ICI, et ICI, ainsi que du groupe consacré au peintre Paul Vayson, ICI, du Jardin des Doms.

Mini gargouille

Sous le toit de l'hôtel de Crillon, rue du Roi René, ces gueules ouvertes doivent servir à l'écoulement des eaux de pluie.

Balcon fleuri 4

Rue du Chapeau rouge, la verdure mange la fenêtre. Se cacher de la rue ?

Trophée

Porte de l'Hôtel de Blanchetti.

Un masque (Héraclès ?) entouré de trophées, dont d'une peau de bête dont les pattes pendent de chaque côté, (le lion de Némée). 

Plus de détails sur cet hôtel dans un précédent article ICI,
et notamment dans les commentaires. Il semblerait que ce bel ensemble soit en vente...

PS : les précisions concernant Héraclès sont ajoutés d'après les commentaires. En fait je n'avais pas cherché à savoir ce que représentait cette sculpture,  mais tout y est y compris les gourdins.
Il suffisait d'aller sur Wikipédia pour lire :
"Sa façade principale est ornée du masque et des attributs d'Hercule et la cour intérieure est pavée d'une calade colorée aux armes des Blanchetti. .."