Ce mur est bien ce qui me fait face,
je le vois depuis mes fenêtres,
et le le longe à chaque fois que je sors.
Et à chaque fois je songe à la chanson d'Yves Duteil,
dont j'ai parlé dans mon autre blog, ICI
à l'époque je n'avais pas encore créé celui-ci de blog.
Il y a peu j'ai vu une touriste enlever puis remettre en place une pierre de ce mur,
je ne lui ai pas demandé si elle avait déposé quelque chose derrière. Il faut dire
que tout le bas du mur a perdu les joints entre les pierres, et pas le haut.
Alors, pourquoi ? On peut se prendre à rêver que les familles des prisonniers ont à chaque passage enlevé un peu de ce mur, non ?
Le mur de la prison d'en face, version avignonnaise due à Michel Benoit : ICI
son blog : http://avignon.midiblogs.com
6 commentaires:
Nostalgie, tristesse, décrépitude sont de bien beaux supports poétiques.
Alors, n'as-tu pas enlevé sa pierre pour savoir s'il y avait quelques chose derrière ?
Avec le recul, je la trouve pas mal notre version de la chanson de Duteil !
:D)
Je n'ai pas osé sur le moment, après je ne sais plus laquelle c'était. Je la trouve bien aussi notre version, toujours d'actualité.
Merci, Françoise, pour la découverte de la chanson d'Yves Duteil et de sa version avignonnaise.
Du train où vont les choses, le mur a encore de beaux jours devant lui.
Dommage que le souhait de Michel ne se réalise pas.
J'aime beaucoup cette chanson, et je la trouve très adaptée à "notre" prison.
Moi aussi.
Et puisqu'on est chez Yves Duteil, une autre chanson de lui, "Le parc Monceau", me rappelle le jardin du rocher des Doms quand j'étais adolescent...
O_o,
Je vais la réécouter, mais je ne me souviens pas du Jardin des Doms avant 2000 et la baraque au milieu du bassin.
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