3 février 2010

Un air penché

 
Rue des Lices.

Cette rue, comme son nom l'indique suivait l'ancien rempart du XIIè siècle, détruit au XIIIème.
La rue conserve des souvenirs de ces anciens remparts, dans les maisons sous lesquelles la rivière coule encore.
L'inclinaison de celle-ci est sans doute volontaire, comme dans le cas de celle de la rue Philonarde.

13 commentaires:

Brigetoun a dit…

prolongement de ma rue Joseph Vernet (ou le contraire) - à l'époque des anciens remparts mon petit coin était les pieds dans la boue, hors rempart, et les congrégations, Célestins, Clunisiens (Saint Martial) etc.. étaient dans les champs, créant des faubourgs
Et le tout est fort beau

Fardoise a dit…

Oui, là où je suis moi, la Sorgue se jetait dans le Rhône et il y poussait des saules.

Michel Benoit a dit…

Je n'arrive toujours pas à croire à une inclinaison volontaire des façades.

Jose Ramon Santana Vazquez a dit…

...traigo
sangre
de
la
tarde
herida
en
la
mano
y
una
vela
de
mi
corazón
para
invitarte
y
darte
este
alma
que
viene
para
compartir
contigo
tu
bello
blog
con
un
ramillete
de
oro
y
claveles
dentro...


desde mis
HORAS ROTAS
Y AULA DE PAZ


TE SIGO TU BLOG




CON saludos de la luna al
reflejarse en el mar de la
poesía...


AFECTUOSAMENTE.
impressions de avignon


ESPERO SEAN DE VUESTRO AGRADO EL POST POETIZADO DE CABALLO, LA CONQUISTA DE AMERICA CRISOL Y EL DE CREPUSCULO.

José
ramón...

Fardoise a dit…

Je ne sais pas, si ce n'est pas volontaire, que croire alors ?
Pardon, je ne comprends pas trop l'espagnol...

Fardoise a dit…

Cela a l'air plutôt gentil, mais j'ai vraiment peur de ne pas bien comprendre et j'en suis désolée.

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

Il y a forcément une raison à cette inclinaison !
J'aime beaucoup cette rue, mais je regrette qu'elle soit si peu mise en valeur par des commerces qui ont l'air toujours d'être sur le point de faire faillite quand ce n'est pas effectivement le cas !
Même pendant le festival cette rue est très calme et lorsque je souhaite un peu de tranquillité pendant cette période, j'aime m'y balader, elle est un peu comme une respiration dans la ville !
Le monsieur espagnol ne dit que des choses gentils, c'est un poème pour honorer ton blog ! J'ai reçu le même sur ma publication d'hier.
Je vais t'envoyer une traduction par mail !

Fardoise a dit…

C'est gentil Mathilde, j'avais cru comprendre, même sans parler la langue, il est des mots que l'on saisit. Merci de m'envoyer la traduction.
Pour ce qui est de l'inclinaison, si elle n'est pas volontaire, il y a de quoi se faire du souci. C'est vrai que cette rue a un peu l'air d'être sinistrée, mais pourquoi ?

Fardoise a dit…

Muchas gracias et voici la traduction que m'en a donnée Mathilde
.. Apportez
sang
en retard
plaie
dans
la
main
et
un
Voile
de
mon
cœur
à
inviter
et
donner
cette
âme
qui
vient
à
partager
ton
magnifique
blog
avec
un
bouquet
en
or
d'
Œillets
à l'intérieur ...

depuis ma pause
EN PAIX DANS LA SALLE DE CLASSE
Je suis ton blog
Avec les salutations de la lune
reflètant dans la mer de
poésie ...

yvelinoise a dit…

C'est très bizarre cette histoire de façades qui s'inclinent en arrière à partir du premier étage...
D'après mes investigations à partir des photos de Street View, si dans la rue Philonarde ont voit bien la démarcation aux deux extrémités de la façade, par contre ici dans la rue des Lices, il n'y a qu'au niveau du chaînage de pierres de taille situé entre la porte du n°5 et la porte à hublot du garage voisin que je l'aperçois ; ensuite les façades demeurent sans dénivellation jusqu'à l'intersection avec la rue du Chat...
Si l'on exclue l'utilisation d'un fil à plomb fantaisiste, je ne vois guerre comme explication logique qu'un rattrapage dans l'alignement des façades de cette portion de la rue des Lices. Pour la rue Philonarde, le mystère demeure...

Fardoise a dit…

Pour moi aussi c'est un mystère. L'explication d'une démarche volontaire a été donnée par Hervé Aliquot. Ici, non seulement la façade penche, mais en plus on dirait qu'elle vrille.

Michel Benoit a dit…

J'ai bien observé les maisons en me promenant aujourd'hui (après avoir été voir l'expo Grobet) et je me suis rendu compte que bon nombre de maison anciennes on le plan de façade du rez-de-chaussée au fil à plomb, tandis que celui des étages (parfois seulement le premier) penche vers l'arrière, parfois très légèrement.
Ne faudrait-il pas relier cela au raccourcissement du débord des toitures à une certaine époque (on en a déjà parlé je ne sais plus où ni quand), afin de mieux protéger les fenêtres ?

Bien que le cas de cette maison-ci semble être différent.

Fardoise a dit…

J'ai remarqué aussi que nombre de maisons ont un étage à façade inclinée. Je ne me souviens plus de la discussion sur le débord des toitures, mais c'est vrai qu'il peut y avoir un rapport.
Cette ci est différente, car elle penche de tous les côtés.